Avant la découverte du verre, on conservait les liquides dans des récipients de matières diverses. certains de ces récipients sont d’ailleurs encore utilisés par les militaires, les bergers, les scouts. Il s’agit des gourdes en métal ou en cuir. Au temps des romains, on buvait dans des coupes en argent. Les liquides étaient conservés dans des grandes amphores lourdes et encombrantes.

De nos jours, les bouteilles, les verres à boire et tous les autres récipients destinés à contenir des liquides ont avantageusement remplacé les récipients encombrants de nos ancêtres. La forme est plus agréable, la structure leur a conféré une transparence qui permet de juger de la qualité et d’estimer la quantité de liquide qu’ils contiennent.

Cette matière tellement appréciée des contemporains, c'est le verre composé d’un élément vitrifiant qui est presque toujours la silice, c’est à dire le sable, formé de grains de quartz plus ou moins purs. Le meilleur sable pour la fabrication du verre est le sable blanc de la région de Fontainebleau. Fondue à haute température, la silice donne le verre de silice. Le procédé est très coûteux, vu la haute température nécessaire à la fusion de la silice pure. On obtient la fusion à température moins élevée en ajoutant à la silice un fondant qui est généralement la soude.