Le lieu de naissance du verre est très incertain. C’est dans les tombes égyptiennes que l’on a trouvé les plus anciens objets en verre. Il s’agit de colliers.

L’art du verre est passé en Gaule et en Espagne à l’époque gallo-romaine. Le plus ancien verrier est Julius Alexander (d’après un monument trouvé à Lyon) qui s’est installé dans la vallée du Rhône.

Plus tard on assiste à une expansion de la verrerie. Les artisans du verre remontent la vallée du Rhône, s’installent en île de France et se dirigent sur l’Allemagne et la Belgique.

Durant le moyen-âge, le verre est de mauvaise qualité, terne avec une légère coloration. Les Vénitiens découvrent les premiers, vers le milieu du XVème siècle, le verre incolore. Ils savent aussi donner au verre les couleurs éclatantes des pierres précieuses.

Les ouvriers italiens sont étroitement surveillés de peur que ne soient dévoilés les secrets de fabrication. Ils se plaisent en France, se font naturaliser et divulguent leur secret de fabrication. En France, on remplace la cendre de fougère ou de hêtre utilisée par les verriers comme fondant, par la soude. Le verre obtenu est plus beau, plus pur et concurrence celui de Venise.