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| En 1890, la
ligne SAARBURG - ALBERSCHWEILER et OBERHAMMER
-DREIBRUNNEN-VALLERYSTAHL, furent déclarées d’utilité
publique par décret du 1er février 1890 et du
22 mars 1891. Après quelques réticences pour des
dossiers d’expropriation les travaux furent entamés.
Tout d’abord la ligne de SAARBURG – ALBERSCHWEILER
avec une halte à IMLINGEN (Imling), OBERHAMMER (La
Forge), LÖRSCHINGEN (Lorquin), NITTINGEN (Nitting),
UNTER-BARVILLE (Barville-Bas), Vasperweiler (Vasperviller-Saint-Quirin).
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La
ligne fut ouverte officiellement le 09 janvier 1892. Une
antenne vers VALLERYSTHAL débuta en même temps avec une
halte, après la bifurcation de LA FORGE, à HESSEN AM
KANAL (Hesse) et HARZWEILER (HARTZVILLER).
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Avant
1914 la ligne d’ ABRESCHVILLER est desservie par huit
mouvements quotidiens dans chaque sens, alors que celle de
VALLERYSTHAL n’en compte que cinq à six, plus un supplémentaire
les dimanches et fêtes.
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Dans
les années 1930 la desserte est assurée par des
locomotives à vapeur tractant de petites voitures
allemandes à essieux, se scindant ou se fusionnant à LA
FORGE.
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A
partir de 1960 la ligne est assurée par des autorails
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Le
31 mai 1970 fut transféré sur route la desserte
voyageurs, par bus de substitution, pour manque de fréquentation.
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Le
22 janvier 1989 la desserte marchandises fut placée sur
la route par le système FERCAM (Voie ferrée – camion)
et le 01 août 1991 le dernier train de marchandises,
tracté par un locotracteur, dessert les SCIERIES REUNIES
en gare d’ ABRESCHVILLER.
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La
ligne fut fermée :
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au
service "voyageurs" le 31 mai 1970,
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au
service "marchandises", après transfert sur la
route en 1989
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et
enfin le 01 août 1991, la ligne fut totalement
inexploitée puis démontée entre le 21 novembre 1991 et
le 16 janvier 1992
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LA
GARE DE HARTZVILLER
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Elle
comprenait un bâtiment voyageurs auquel était accolé un
hangar, des toilettes publiques, un four à pain, une réserve
de charbon, une grue de transbordement de 2500 Kg, une
buanderie, une lampisterie et un quai de chargement de 50
m avec voie de débord de 150 m. La double barrière du
passage à niveau, aux abords directs de la gare, était
manœuvrée par la force des bras, possédant même la
seule cloche de fermeture sur la ligne sonnant à
chaque tour de manivelle.
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Tiré
du livre, "SARREBOURG PARLE DE SA GARE" de LINARD André,
agent SNCF en gare de Sarrebourg, habitant Hartzviller
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